Charte

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CHARTE

CHALLENGE REGIONAL MUNTAGNE CORSE

 

 

Respect de l’environnement

Balisage :
Le balisage est constitué principalement par un balisage éphémère de type Rubalise, fanions, jalons ou panneaux indicateurs. Ces éléments doivent systématiquement être retirés par les serres files de l’organisation le jour même de l’épreuve. Le balisage sera mis en place au minimum une semaine avant la course et être renforcé notamment dans les passages les plus délicats techniquement.
Dans un souci de sécurité et d’orientation du concurrent, un marquage au sol effectué avec une peinture auto dégradable et non toxique pour la faune et la flore, qui disparaît au bout de 3 semaines à un mois, peut être autorisé sur des tronçons limités du parcours et ce uniquement après consultation et validation du Conseil d’Administration d’Alte Strade.
Traçage du parcours :
La modification à des fins de sécurité ou d’accessibilité de certaines portions du parcours (démaquisage, purge de petites roches…) ne doit s’effectuer qu’après autorisation des autorités compétentes (Communes, PNRC, ONF, propriétaires privés..).
Déchets:
Les déchets matériels (emballages, bouteilles etc…) doivent être collectés de l’organisation au plus tard dans les 48 h qui suivent la fin de l’épreuve pour rendre au site sa propreté originelle.

Sécurité

Un plan de sécurité établi par l’organisateur doit être validé par les autorités compétentes.

Moyens humains :
Ils doivent comprendre au minimum des personnels agréés en secours montagne sous l’autorité d’un officier de la structure correspondante (SDIS, PGHM) dénommé COS, au moins 2 médecins (1 à l’arrivée et 1 sur le parcours) dont au moins un de préférence titulaire de la CAMU. L’appel à ces structures publiques doit faire l’objet d’un conventionnement avec l’organisation. Au cas où l’organisation fait appel à une structure privée, le plan de sécurité devra être aussi validé par les autorités compétentes. Les signaleurs doivent être en nombre suffisant pour couvrir le parcours notamment dans ses portions les plus délicates et dangereuses pour les concurrents : pour les courses en basse montagne : 1 signaleur tout les 7 km minimum, pour les courses en moyenne montagne 1 signaleur tout les 6 km minimum, pour les courses en haute montagne : 1 signaleur tout les 5 km minimum.

Moyens techniques :
Une liaison radio et/ou téléphonique doit permettre d’obtenir une liaison permanente entre les membres de service de sécurité, les signaleurs et le PC course de l’organisation ainsi qu’avec le CODIS et le SAMU. L’organisation doit imposer au concurrent de disposer d’au moins un moyen de repérage (sifflet, miroir, téléphone portable, balise gps) et d’un équipement minimum de survie (couverture de survie, ration alimentaire, boisson) et d’autosuffisance entre chaque point de ravitaillement.

Moyens matériels :
Un local ou une structure sous tente doit être disponible sur le site d’arrivée de chaque épreuve pour faire office de poste de premier secours et doit être équipée en conséquence. Les médecins de l’organisation doivent disposer d’un sac médical comprenant du matériel nécessaire au traitement de première urgence et du matériel d’intubation et de ventilation.
Autorisations
L’organisation devra pouvoir faire état des autorisations ou des avis favorables écrits émanant des autorités compétentes prévus par la législation à laquelle est soumise chaque épreuve en fonction de sa nature. Les bivouacs sont strictement soumis à l’autorisation des propriétaires et/ou des gestionnaires des terrains concernés et au respect de l’environnement. Les bivouacs sauvages sont interdits.

Déontologie

Sous l’égide de l’association ALTE STRADE, les organisateurs s’engagent à établir un calendrier de compétition cohérent, tenant compte du temps nécessaire à la récupération des athlètes. La nature et le nombre des compétitions doivent entrer dans le cadre d’une politique de promotion du tourisme actif à la mise en œuvre de laquelle ALTE STRADE est prête à apporter son concours en concertation avec tous les partenaires concernés. La programmation des épreuves devra donc s’effectuer à des dates libres respectant un délai de 15 jours minimum entre chaque épreuve, et évitant les mêmes dates d’autres manifestations de nature évènementielle antérieurement existantes. Chaque organisateur s’engage à faire figurer dans ses documents de promotion la liste des épreuves constituant le Challenge Muntagne corse et les coordonnées des organisations de ces épreuves. Des opérations communes de promotions seront favorisées notamment lors de salons ou de manifestations ayant lieu hors de l’île.

Parcours

Les parcours des épreuves inscrites au Challenge Muntagne corse doivent correspondre aux caractéristiques techniques suivantes : 90 % au moins du parcours doit se situer hors voie publique et hors route goudronnée, 65 % au moins du parcours doit se situer hors piste praticable par des véhicules automobiles type piste DFCI. Le parcours doit avoir un dénivelé positif minimum de 400 m dont au minimum 300 m de dénivelé positif continu sur une des sections du parcours.

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