La sécurité

La sécurité est l’affaire de tous

helico 

1- L’organisateur 

  • Sensibiliser le coureur sur la nature de son épreuve

Responsable de l’organisation, il se doit d’informer les coureurs sur la nature de l’épreuve en mettant l’accent sur les difficultés du parcours. On constate bien souvent que des personnes inexpérimentées ou habituées à courir sur route et chemins s’engagent sur une course de montagne en ne se basant que sur un seul critère qui est la distance. Celles-ci rencontrent alors des difficultés sur les ascensions raides ou se retrouvent rapidement en difficulté sur des portions techniques. Ces situations peuvent entrainer un allongement du temps de course estimé x2 ou x3 (fatigues extrêmes) ou des blessures (chutes, entorses…).

Il est donc important que l’organisateur insiste sur la nature du terrain rencontré, le dénivelé, les temps estimés du premier et du dernier coureur, l’altitude maximale et apporte si nécessaire des informations sur les conditions météorologiques du moment (froid ou chaud extrêmes, risques de chutes sur sol glissant, foudre, brouillard…).

  •  Vérifier le certificat médical

Ces dernières années nous assistons à une augmentation du nombre de participants sur les différentes courses. Même si le trail véhicule une image de « sport nature » et des valeurs telles que la convivialité et la générosité il n’en reste pas moins une épreuve sportive exigeante qui peut être très éprouvante pour l’organisme. Quel que soit le niveau du coureur il « flirtera » souvent avec ses propres limites. Il est donc primordial de s’assurer qu’il ne présente aucune contre indication médicale pour participer à l’épreuve ; il en va de la responsabilité de l’organisateur. Le seul moyen de le vérifier est de contrôler systématiquement le certificat médical du concurrent ou sa licence sportive. Ils doivent bien évidement correspondre à la pratique sportive.

2- Le coureur 

 

  • Premier maillon de la sécurité

Les divers règlements de course imposent aux coureurs de posséder un matériel minimum obligatoire, à savoir généralement une réserve d’eau, une réserve énergétique, un sifflet et une couverture de survie, qui peuvent être complétés par une veste imperméable, un vêtement chaud… Si ces précautions semblent parfois démesurées aux yeux des coureurs il ne faut pas oublier que même le meilleur des coureurs n’est pas à l’abri d’une blessure qui l’immobiliserait, en pleine chaleur, dans le froid ou sous la pluie. De plus, le coureur étant bien souvent le premier témoin d’un accident son intervention auprès d’un blessé sera déterminante dans l’efficacité des secours.

  •  Une bonne condition physique

Quand un coureur s’engage sur une épreuve sportive il doit pouvoir juger de ses capacités à supporter l’effort qu’il s’imposera. Une bonne estimation de son niveau physique est donc primordiale. Aussi même si le certificat obligatoire reste une formalité administrative il est aussi l’occasion d’une rencontre avec son médecin pour déceler ou évoquer les problèmes particuliers liés à la pratique sportive.

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